Une illustration de l'avenir en 2030 : le paysage de la mobilité devient plus diversifié, plus segmenté et plus inclusif
L'étude aborde trois points centraux : le chapitre ‘Droit et progrès’ traite notamment des questions actuelles en matière de responsabilité, tandis que le chapitre ‘Relations de confiance entre l'homme et la machine’ aborde la dimension éthique de la conduite autonome. Enfin, le chapitre ‘Sécurité en réseau’ traite des aspects pertinents en matière de protection des données et de sécurité.
« Dans l'ensemble, le résultat est l'image d'un paysage de la mobilité qui sera différent en 2030 de ce qu'il est aujourd'hui, mais qui s'en sortira sans science-fiction », explique Saskia Lexen, chef de projet pour l'&Audi Initiative chez AUDI AG. « Audi veut donc établir des attentes appropriées concernant les possibilités et les limites de la technologie dans la société et inspirer la confiance. »
L'un des principaux enseignements de l'étude est que le paysage de la mobilité en 2030 sera plus diversifié, plus segmenté et qu'il produira davantage de solutions de mobilité adaptées à leurs objectifs. En outre, la diversité des formes de micromobilité augmentera, en particulier dans les villes. La demande sera également de plus en plus déterminée par la localisation de la personne. Des besoins similaires prévalent de plus en plus dans les grandes villes : des endroits comme New York, Londres et Shanghai présentent des conditions et des besoins fondamentaux comparables en matière de mobilité, de flexibilité et d'attentes des clients. La plupart des experts considèrent les États-Unis comme un moteur de la technologie de la conduite autonome. Toutes les nouvelles technologies n'y seront pas nécessairement développées en premier lieu, mais elles seront mises sur la route avec l'aide de capitaux et d'expertise. « Les États-Unis assument souvent le rôle d'incubateur ; ils innovent très tôt. En Chine, en revanche, les nouvelles technologies sont souvent rapidement déployées et mises à l'échelle », déclare Uta Karen Klawitter, responsable des services juridiques du conseil général chez AUDI AG.
La Chine est considérée comme un précurseur en matière de mise à l'échelle et de diffusion des technologies. Cela s'explique notamment par un développement soutenu des infrastructures et un degré élevé d'appréciation sociale des nouvelles technologies. Selon les experts, l'Allemagne et l'Europe seront principalement des sites d'innovation pour les technologies automobiles et la production en grande série, en plus de jouer un rôle important en tant que marchés de vente dans dix ans. Par conséquent, les réglementations européennes en matière de droits des consommateurs et de protection des données auront un impact sur les conditions mondiales et les normes de produits pour l'ensemble de l'industrie.